Ce matin, je me lève de bonne heure, huit heures et quel silence après la soirée bruyante animée en partie par une meute d’ados excités. Couchés tard, levés tard. Le décalage horaire avec cette belle jeunesse me permet de reprendre une grande respiration pour affronter une journée qui risque d’être agitée.
Le Cantal où je séjourne pour le festival du théâtre de rue, est une vraie belle région, comme je les aime. Un climat incertain, des petites montagnes en forme de dômes, toutes de vert émeraude, des lumières changeantes au gré du ciel, des prairies, des bosquets avec des arbres arrondis de belles allures, des panoramas qui vous emmènent loin, loin, loin… Au delà de toutes espérances.
Au lever du soleil et à son coucher, la lumière frise le paysage et donne une impression magique. Pour peu que l’horizon soit dégagé, on aperçoit dans le lointain, la chaine des puys, quelle merveille ! Je ne m’en lasse pas.
Comme peintre, photographe, ici, c’est le paradis.